clin d'oeil

Nombres de mélomanes parmi nos adhérents!

après Odile, Sophie et Pascale dans Didon&Enée, vous pourez admirer Isabelle le Dimanche 8 février à Versailles

Chou rouge compoté aux pommes

800 g de chou rouge, soit environ 1/2 chou
3 pommes rouges
15 cl de jus de pomme bio
1 c. à soupe de baies de genièvre ou à défaut 1 c. à café de poudre de cardamome
2 c. à soupe bombée de beurre
sel, poivre

Otez la côte centrale du demi-chou puis émincez-le au couteur. Lavez-le et essorez-le.
Faites fondre 1 c. à soupe de beurre dans une cocotte ou un wok. Ajoutez le chou émincé, le jus de pomme, les baies de genièvre ou la cardamome, un peu de sel et de poivre. Couvrez et faites cuire à feu doux pendant 1 h.
Pelez, épépinez les pommes puis coupez-les en petits dés. Mélangez-les délicatement au chou compoté depuis 1 h et ajoutez le reste de beurre. Rectifiez l’assaisonnement et prolongez la cuisson 30 mn.

Un vrai régal en accompagnement d'une viande grillée préalablement marinée.

Des parrains et des pommes

Dans 2 ans, vous récolterez les fruits de votre parrainage. Cet automne, nos agriculteurs ont décidé de diversifier leur production de légumes cultivés en bio et de réserver 2000m2 à la plantation de pommiers Jonagored et Pinova Corail. Les 50 adhérents de l’association ont financé l’achat de 100 pommiers à un arboriculteur du Nord qui cessait son activité. Après un voyage épique en camionnette, les pommiers de 4 ans d'âge, ont été déterrés - par un froid glacial -, puis chargés, et transplantés dans la terre de Cravent. Comme souvent en agriculture biologique, le plus difficile est à venir.
Toujours fidèles à leur engagement de cultiver leur terre en bio, nos agriculteurs lutteront contre la tavelure, une maladie fongique qui attaque les pommiers et les poiriers, avec des décoctions de prêle. Riche en silice, elles empêchent la prolifération de champignons sur les feuilles et les fruits. L’égrenage, l’élimination des fruits et des fleurs surnuméraires, qui se fait une à trois fois par an chimiquement en conventionnel, se fera à la main en mai-juin, avec l’aide de quelques Amapiens volontaires. Les attaques d’insectes étant une autre menace pour la bonne santé des pommiers, les agriculteurs cultiveront la biodiversité. Déjà l’installation de nichoirs à chouettes et de perchoirs a permis d’endiguer la prolifération de rongeurs consommateurs de choux, poireaux et carottes. De même pour les pommiers, des abris à insectes seront installés à proximité pour encourager la lutte contre les plus destructeurs.
Lors de la récolte, les bonnes volontés seront bienvenues!
Isabelle Lambert, grâce aux connaissances d’Agnès et Richard